À Hollywood, un général russe en exil, devenu figurant, est amené à jouer son propre rôle de commandant en chef de l’armée du tsar. Au cours du tournage, la réplique d’un comédien réveille en lui le réflexe de l’officier. Sa raison bascule et, prenant la fiction pour la réalité, il redevient le héros d’autrefois…
« L’art apparaît ici comme le ressassement du réel, souligné par le tremblement de Jennings, clé qui ouvre les perspectives les plus riches sur le reste de l’œuvre. Il permet à Sternberg de se peindre à la fois comme humiliant et humilié, comme bourreau et victime, comme beau et laid, comme raffiné et brutal. »
Christian Viviani, Positif, juin 2002