La fille a une vingtaine d’années et cherche à donner un peu de lumière et de légèreté à sa vie. Elle décide d’aimer. Pas le plus séduisant, ni le plus méritant, non, ceux-là n’ont pas besoin d’elle. Elle offrira son amour au « premier venu »…
« Il y a ainsi dans Le Premier Venu comme une permanence de l’art particulier de Doillon : une façon de tout construire autour d’une parole très écrite, qui serait comme l’équivalent d’une partition musicale, et de lancer dessus les acteurs comme on lance les dés – leurs corps, leurs visages, leurs voix, leurs phrasés, leurs interactions occupant la place de l’instrument et de l’interprète, sous la baguette du chef d’orchestre cinéaste. »
Serge Kaganski, Les Inrockuptibles, 2 Avril 2008