Muzzaffer retourne dans la petite ville d’Anatolie de son enfance, où vit encore sa famille, pour y tourner un film. Son père est en conflit avec les autorités locales, son cousin espère quitter l’usine et son petit-neveu rêve d’une montre musicale…
« Nuri Bilge Ceylan possède le don de rendre expressifs aussi bien un rai de lumière à travers les branches qu’un pansement au doigt de sa mère endormie, entre cent autres détails délicatement saisis. Ces multiples plages de repos ne rendent pas le film évanescent. Elles suggèrent une autre manière de retenir le temps : le perdre. »
Louis Guichard, Télérama, 24 mars 2001