Un photographe est hanté par un sentiment de vide, par les contradictions entre sa vie et ses idéaux. Il se retrouve obligé d’accueillir chez lui un jeune cousin au chômage qui a quitté son village pour tenter sa chance à Istanbul…
« Ce qui est sûr dans Uzak, c’est que ces deux hommes, ces deux mondes, n’ont pas réussi à se rencontrer, chacun restant muré dans ses échecs respectifs. Superbement mis en scène par un cinéaste à la fois maître de ses options esthétiques et modestement à l’affût de ce qui peut surgir (ou ne pas) dans le champ de sa caméra ».
Serge Kaganski, Les Inrockuptibles, 14 janvier 2004